Interview 100% Jericho !

Voici un texte qui , il me semble a été traduit par un membre de JVC , merci à lui.
Un interview très interessant puisque Jericho sait ce qu'il dit , je dis pas ça en tant que grand fan de Jericho , mais quand on lit , on vois qu'il est vraiment très expérimenté.
Donc voilà , pour vous l'interview du Dieu du catch...Y2J CHRIIIISSSSSSS..JERICHOOOOOOOOOOOOO !!!



Q : Parlez-nous un peu du jeu que vous présentez sur ABC, Downfall...

C.J : C'est un jeu diffusé sur ABC, appellé Downfall, produit par les gens qui font America's Got Talent ou American's Idol, donc c'est quelque chose d'assez conséquent. On filme ça sur le haut d'un gratte-ciel de 100 pieds à Los Angeles et y a ce fameux tapis roulant sur lequel il y a différents prix. Si vous répondez correctement aux questions dans le temps imparti, tout ce qui était sur le tapis vous appartient. Mais plus vous prenez de temps, plus le tapis avance et certains objets chutent en contrebas. Les concurrents sont attachés par un harnais, et s'ils ne répondent pas aux questions dans le temps imparti, ils vont dans le vide aussi ! Si vous commencez à paniquer, vous pouvez appuyer sur le bouton "Panique" qui recommence le jeu. Par contre, vous devez mettre un effet personnel ou même un de vos proches venus vous soutenir sur le tapis ! C'est une sorte du show dramatique, à suspense, mais qui reste vachement fun. Il y a un côté humain, c'est ce qui m'a attiré. Evidemment, le côté "destruction" est sympa, mais en fait ce qui est sympa c'est le jeu lui-même.

[Jericho parle ensuite des jeux qu'il regardait dans son enfance, parmi lesquels le "Juste Prix" (dédicace à Philippe Rizzoli, membre du club des oubliés). Il dit ensuite que pour être animateur il faut être un peu sympa, mais aussi psychiatre sur les bords, ainsi qu'amical. Jericho trouve que c'est vraiment pas facile et que ça l'est encore moins pour les candidats, qui sont soumis à une pression constante. Il parle ensuite d'autres jeux TV mais soyons francs, c'est pas forcément ce qui nous intéresse.]

Q : Est-ce qu'il y a quelques opportunités que vous pourriez saisir d'ici quelques temps sur le plan du divertissement ?

C.J : Ben, en fait c'est ce j'ai déjà fait. Fozzy est évidemment une énorme passion et depuis dix ans on a su s'établir comme une bande de rock légitime avec de bonnes musiques. Le dernier single s'est plutôt bien vendu et on a des dates prévues en Australie, France, Angleterre, Irlande, Ecosse etc... J'ai aussi fini mon second livre qui s'annonce aussi bon que le premier voir même meilleur. Il m'est arrivé tellement de choses ridicules dans ma vie... C'est marrant de les jeter sur une page et de les lire en se disant "Rah, c'est dingue !". J'aimerais aussi plus m'impliquer dans un rôle d'acteur. J'ai adoré ce que j'ai fait avec MacGruber. Y a beaucoup d'opportunités qui me tendent les bras. J'ai jamais manqué d'opportunités. J'ai jamais manqué de boulot. C'est génial, ça.

Q : Avec toutes ces nouvelles activités, ça a été dur de mixer le calendrier de la WWE dans ce calendrier déjà bien chargé ?

C.J : Ouais, c'est sûr, mais ce qui est bien avec Downfall c'est que ça s'est fait plutôt rapidement. On a tourné 6 shows en trois soirs la semaine dernière. Ce sont de longues heures de nuit (21h à 5h) parce qu'on doit être sur le toit et avoir la vue de L.A derrière. Mais j'ai une éthique de boulot que j'ai cultivée. The Rock aussi, et c'est ce qui lui a permis de réussir à Hollywood. On a forcément ça quand on sort du biz du catch. Si Downfall va bien, si on me demande de faire plus d'épisodes, alors c'est cool pour me faire connaître sous d'autres angles, j'aurais pas à faire Lords Of The Ring Partie 4 en Nouvelle-Zélande pendant 6 mois ( ).

Q : Puisque beaucoup de choses entrent dans votre vie niveau divertissement, avez-vous prévu une date limite pour arrêter le catch ?

C.J : Ouais, la même limite que je me suis toujours fixée... Quand je me sentirai accompli et quand je me dirai "Ok, tu peux pas faire mieux", alors j'arrêterai. Ce que j'ai fait depuis deux ans et demi est, pour moi, la meilleure période de ma carrière. Et ça me fait vraiment, vraiment plaisir parce que quand je suis revenu je voulais pas être le type qui rend les gens nostalgiques. Je voulais faire un truc complètement différent et faire un impact, et c'est ce que j'ai fait plus que jamais dans ma carrière. Même dimanche, contre Evan Bourne, j'ai livré mon meilleur match depuis des mois... J'étais genre "Ok, j'ai volé le show, ça faisait un moment". J'ai eu l'opportunité de bosser avec Miz, les Harts... Même à Wrestlemania Edge et moi on était pas loin de faire quelque chose de grand. J'étais pas complètement satisfait mais c'était quand même du bon. Mais dimanche... C'était un "Give it up for Jericho" match, c'était un Jericho Match. Je le dis comme ça parce que je peux juger uniquement par ce que j'ai ressenti et je l'ai vu comme ça. C'est un classique, à mes yeux, maintenant. Donc bon, vous comprenez que c'est vraiment de bon de savoir qu'on peut sortir des trucs pareils. Donc quand vous faites ça et en plus de bonnes promos... Vous savez, j'attache beaucoup d'importances aux storylines qu'on me donne. D'ailleurs ça me fait rire quand on commence une story parce qu'au bout d'une ou deux semaines les gens commencent à fabuler et tout... Ca me fait rire, perso. Jericho est dans une losing streak, Jericho ci, Jericho ça... C'est marrant parce que maintenant vous devriez savoir qu'avec Jericho rien n'est jamais ce qu'il doit être. Alors vous devriez fermer vos gueules, regarder mon boulot et l'apprécier sans l'analyser jusqu'au bout, les gars (petit penchant heel qui ressort, là ). Tout ce que j'ai fait, que ce soit avec Rey, Michaels, Austin ou encore Mickey Rourke... Vous pouvez pas savoir de quoi il retourne vraiment tant que c'est pas terminé.

Q : Pourquoi est-ce que tout se passe si bien depuis votre retour ? C'est parce que ce break vous a permis de vous refaire une santé physiquement et mentalement ?

C.J : Il y a de ça, oui. Mais j'ai surtout appris comment être un bon acteur. J'ai beaucoup étudié ça. En regardant No Country For Old Men je me suis dit que ce personnage serait parfait pour la WWE. Il faut toujours se réinventer. Donc j'ai trouvé ce personnage et je me suis retrouvé dans une histoire avec Shawn (Michaels) ou j'étais l'arbitre et personne avait une idée du finish ! Donc Shawn a proposé une idée comme quoi il fakerait une blessure au genou suite à quoi je traiterais les gens d'hypocrites et tout ça... On a commencé là dessus et ça a donné ce que ça a donné. Ce programme de 8 mois avec Shawn était excellent, ça a donné un angle mémorable. Après 2 ans et demi, mon personnage est encore hué, et c'est très dur de nos jours. Les heels finissent toujours par tourner babyface. C'est très dur de rester haï et je retire une grande fierté à y être arrivé.

Même dimanche contre Evan Bourne au Nassau Coliseum où la majorité des gens cheeraient pour moi... Les fans par là bas sont vraiment des "(censuré) fans" qui aiment les heels. Mais après pendant le combat ça faisait du "Let's Go Jericho/Let's Go Evan" dans les tribunes et j'ai vraiment apprécié parce que le public s'est mis petit à petit derrière Evan et en ce moment c'est un de mes jobs. J'adore ça. Parce que ok, je pourrais être champion du monde, ok, super. Mais, et attention je minimise pas le titre de champion hein, pour moi l'important c'est de passer la torche, transmettre son savoir et créer de nouvelles stars parce que je suis pas éternel. Et mon style de catch sera pas éternel non plus... J'veux dire, les gens qui ont percés avec ce style Calgary-Japon-Mexique sont presque tous hors-course. Y en a quelques uns qui sont encore là mais pas beaucoup. J'aurais prié pour que quelqu'un comme ça puisse bosser avec moi à la WCW, d'ailleurs... Quelqu'un qui veut créer des stars. J'aurais pu perdre 100 nuits de suite. J'aurais pu perdre contre toi (Oui, toi, devant ton écran), ça m'aurait pas gêné. J'aurais pu ensuite gagner le titre la nuit suivante ou ça aurait pas posé de problèmes parce que bosser avec ce fameux type qui n'a jamais existé m'aurait propulsé au rang de star, de valeur sûre. C'est ce que je veux faire, 15 ans après. Je veux aider quelques nouveaux talents qui ont, selon moi, le potentiel pour faire quelque chose, à percer à la WWE.

Q : Est-ce que votre contrat touche à sa fin ? Ca fait presque trois ans que vous êtes revenu à la WWE maintenant.

C.J : Ouais, il expire bientôt, très bientôt. C'est un de ces trucs dont on a parlé depuis un petit moment pour justement pouvoir le renouveller. Comme je dis, je quitterai le business quand j'y serai prêt et je ne suis pas encore prêt. Je veux encore continuer à travailler. Je veux encore offrir des choses. Je pense que je suis encore parmi les meilleurs, si ce n'est LE meilleur parce que j'ai 20 ans d'expérience ce qui est très rare de nos jours (Note : Jericho a livré son premier match pro au Canada en 1990. Aujourd'hui, il a livré près de 2500 combats aux quatre coins de la planète). L'expérience ne s'apprend pas. On peut apprendre à quelqu'un comment faire une promo, comment faire un move, tout ça. Mais on n'apprend pas l'expérience à quelqu'un.

Q : Qu'est-ce que vous pensez du renvoi de Bryan Danielson ?

C.J : Je pense qu'il a un peu été pris dans un piège et qu'il a été le bouc émissaire pour quelqu'un qui a mal pris le coup de l'étranglement. C'est un sujet chaud depuis quelques années à la WWE. Je pense pas qu'il ait fait ça vicieusement, et je pense pas que Vince l'ait viré malicieusement aussi. Je pense que le groupe NXT en est affecté. Parce que bon c'est bien en ce moment, ils arrivent, ils sont 7, ils tabassent un gars, ok, visuellement c'est génial. Mais à un moment donné, il va falloir qu'ils catchent... Wade Barrett est bon, mais Bryan était vraiment l'élément qui ressortait du lot et pouvait aller dans le ring et se démerder pour avoir un 5-Stars match avec n'importe qui quoi... Donc j'éspère qu'ils vont le réembaucher dans le futur parce que c'est un gars super et qui a du talent à revendre. J'ai bossé 6 minutes avec lui dans le ring pour le premier show NXT mais c'était un grand combat et j'adorerais bosser de nouveau avec lui. Je suis pas le seul à penser de cette façon...

Q : Etes-vous surpris du départ de Batista ? De plus, TMZ lui a parlé pendant le week-end et il semble vouloir tenter la MMA.

C.J : Whatever (sympa ma traduction, hein ?). Dave est un de ces types qui a tiré tout ce qu'il pouvait du monde du catch, qui a eu ce qu'il voulait et peut-être qu'il veut se trouver de la même manière que je l'ai fait il y a 3 ans. Est-ce qu'il reviendra ? Je suis sûr que oui. S'il veut se lancer dans la MMA, pourquoi pas ? C'est un big guy et il s'entraîne dur. Je l'ai vu à l'oeuvre et j'éspère pour lui qu'il va aller là bas, battre quelques types et revenir ici en tirant plus d'argent. C'est tout, ça semble bon quoi. Chaque fois que quelqu'un quitte la compagnie et le monde du catch pour faire quelque chose dans un monde différent, c'est bon pour tout le monde. Pour la compagnie, pour Vince, pour Dave. Oui, c'est cool.