WWE Smackdown! : Here Comes the Pain

Après le succès indubitable de WWE Smackdown :
Just Bring It et de WWE Smackdown : Shut Your Mouth (je vous laisse
juge de la pertinence de ces titres), THQ franchit un pas
supplémentaire dans le domaine du catch vidéoludique avec WWE Smackdown
: Here Comes The Pain. Une fois de plus, il faut bien reconnaître que
c'est réussi.







Vous qui lisez ces lignes, lutteurs invétérés aux yeux remplis de
hargne, laissez-moi vous faire un aveu : je hais le catch ! Ça y est,
c'est dit, et j'en entends déjà derrière leur écran crier à l'hérésie
et envisager de cesser la lecture de la critique qui va suivre.
Maintenant que je sais que j'ai toute votre attention, je précise que
chacun se doit de reconnaître l'efficacité de ce titre qui restitue
avec brio tous les aspects d'une discipline qui demeure exécrée par les
uns et adulée par les autres. Il fallait que ce soit dit, car si
l'écriture de ce test fut un calvaire pour moi, l'article en question
n'a pas pour but de remettre en question l'intérêt de ce show atypique
qu'on appelle le catch.







Seuls quelques petits bugs viennent entâcher la réalisation.
Jakks Pacific connaît désormais bien son affaire. Après deux volets PS2 déjà
bien accueillis par les amateurs du genre, le développeur a tout mis en
oeuvre pour ne pas décevoir ses fidèles. Le jeu WWE Smackdown! : Here
Comes The Pain rassemble pas moins de 55 catcheurs (certains manquent à
l'appel mais leur nombre est déjà plutôt conséquent), et introduit
plusieurs options inédites dont un nouveau mode Story dans lequel on
peut créer et personnaliser son catcheur. Pour débloquer les divers
bonus, tels des arènes, des catcheurs et des costumes supplémentaires,
il faudra nécessairement faire ses preuves dans le mode Season pour
gagner de l'argent. Parmi la foultitude de modes de jeu disponibles, on
découvre quelques nouveautés dans les types de matches proposés : les
modes Chambre d'Elimination, First Blood et Bra & Panties
(Soutien-gorge & Culotte), ce dernier consistant à arracher
littéralement les vêtements d'une catcheuse pour la ridiculiser. No comment.







Ne jamais menacer l'arbitre.
Pour en terminer avec la présence des catcheuses, on ne s'étonnera pas de
constater leur manque total d'efficacité, leur inaptitude à soulever
les catcheurs pour les projeter et leur tendance à multiplier les poses
ridicules et dégradantes. Si vous aimez le catch, nul doute que ça va
vous plaire. Pour en revenir au gameplay,
on note une amélioration du système de contre et de prise qui rend les
combats plus intéressants. Les commandes sont toujours très simples et
dépendent du contexte pour donner au final un très grand nombre de
mouvements différents. Il est toujours possible de saisir des armes
pour faire encore plus mal, et on assiste maintenant à une dégradation
physique des catcheurs. Les visages finissent en bouillie et le sang
apporte une touche de couleur que ne renieront pas les amateurs de
catch. On notera également qu'il est possible de jouer jusqu'à 6
joueurs avec deux multitaps, pour des parties encore plus sauvages.





La Chambre d'Elimination fait partie des types de matches inédits.
Maintenant, même les inconditionnels s'accorderont à trouver quelques défauts à WWE
Smackdown! : Here Comes The Pain. Même si la réalisation est réussie,
on note la présence de bugs d'affichage récurrents avec des fusions de polygones au niveau des membres et des chevelures des catcheurs. L'ambiance sonore pourra
également décevoir les puristes qui attendaient sans doute la présence
de commentateurs et d'annonceurs. Plusieurs figures emblématiques
manquent à l'appel, et le niveau de difficulté risque de ne pas être à
la hauteur des habitués. Autre constat qui ne sera pas forcément
acclamé par tous, l'arbitre s'est considérablement entraîné depuis le
précédent volet et est maintenant en mesure de contrer la plupart des
coups et de repousser les intervenants indésirables. Dommage pour ceux
qui aimaient s'en servir comme souffre-douleur. Voilà donc pour ce
bilan de WWE Smackdown! : Here Comes The Pain. Gageons que THQ ne
perdra pas de temps avant de nous proposer un nouvel opus de la série
WWE sur PS2.




Romendil , le 20 novembre 2003
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