Kevin Steen VS Davey Richards ou le seul match qui m'a autant fait marker que Wrestlemania 28. C'est juste... Enorme. Excellent. Incroyable. Pas parfait, car il reste malgré tout quelques bévues, mais quel putain de match, quel putain de storyline, quel putain de contexte,... En fait, tout est parfait à mes yeux niveau storyline, acteurs et contexte. C'est dans le match (et encore, le plus gros défaut ne résulte même pas sur le ring, mais dans la foule, c'est dire) qu'on retrouve quelques petits inconvénients qui fait que je peux pas lui filer un *****.
Déjà, je pense que le plus important, c'est de parler des personnages inclus dans la story. Le plus important, of course: le champion, Mr Wrestling, le cauchemar du Pro Wrestling, Kevin Steen. Une story merveilleuse bâtie sur deux ans, avec d'abord le coup de pute sur El Generico, avant de se faire virer l'année suivante par le seul luchadore canadien au monde avant de revenir en battant son mentor en quelque sorte, Steve Corino. Je le trouve juste fantastique: tout dans la construction est logique, il interprète à merveille son personnage qui a abusé des autorités et des fans pour avoir son titre et qui a fait un espèce d'énorme coup d'état en s'entourant de Corino et Jacobs. Sur le ring, un brawler excellent, il sait foutre l'ambiance et il interagit très bien avec la foule.
Davey Richard... J'ai jamais autant marké sur lui que durant ce match. Concrètement, je l'aime pas vraiment à la ROH, car il a cette capacité d'avoir un match super bien construit et que tout se finit en un boudin pas possible avec une cinquantaine de finishers la minute. Bref, il s'emballe trop et ça finit toujours en caca au final (le plus flagrant étant le match avec Strong à FB 2010, qui est très bon sur le début et devient du port nawak sur la fin). Mais ici, cet aspect là est retiré et mieux encore: son personnage d'iceman est encore plus renforcé, prend plus de profondeur. Meilleur personnage de la storyline selon moi, tellement son évolution est KOULE et roxxe du poney. Le mec, il a été utilisé comme un pantin pour Cornette, qui était bien heureux de voir le Best In The World champion, le mec supra technique aux capacités MMA-esque et qui représentait du coup parfaitement sa compagnie. Et puis, boum: il perd son titre, Jim veut pas lui refiler un title shoot et c'est là qu'il commence à devenir énorme en menaçant le directoire de la ROH, en n'hésitant pas à trucider la moitié du staff durant le match et à limite un peu niquer le principe du Code Of Honor, ce que je trouve énorme pour un gars qui a toujours été respectueux du business et toussa. Bref, excellente évolution du personnage, la meilleure pour moi. Il me fait penser au Richards heel de 2006, mais encore plus fourbe et salaud tout en respectant ses principes de base et rester dans la continuité face, juste awesome.
Après, les autres, c'est quand même un peu plus anecdotique (évidemment, héhé),; mais ils ont quand même leur importance et rajoute un truc avant et même durant le match, c'est ça que j'ai trouvé très cool. Kyle O'Reilly qui décide de laisser tomber Richards car justement son changement d'attitude lui plaît pas, je trouve ça bien mené et bien foutu et ça va probablement ouvrir des portes pour le petit jeunot à l'avenir. En plus, là aussi, c'est limpide et logique, c'est pas quelque chose tiré de nulle part: la relation O'Reilly/Richards est présente depuis déjà plus d'un an maintenant, s'est intensifié ses derniers mois et la voilà à son paroxysme maintenant.
Jacobs a pas apporté grand chose et en maintenant, c'est assez logique: on a déjà assez bien bossé sur sa collaboration avec Steen, on pouvait pas en rajouter plus que ce qui a déjà été fait. Il fait son taf correctement et c'est bon.
Idem pour Cornette au fond, même si je l'ai trouvé quand même un peu trop impliqué sur la fin de match (un des seuls trucs que je n'ai pas réellement apprécié), sauf que ça reste logique dans le filon de la story: le mec veut absolument pas voir Steen champion et même si maintenant Richards est un pur lone wolf et clairement moins corporate man qu'avant, il préfère le voir lui champion que de prendre des risques en laissant Kevichounet détruire tranquillement sa promotion.
Et enfin, un de mes gros coups de coeur du match: Steve Corino. Sa place de commentateur est rondement bien menée, logique une fois de plus et comme d'hab, il tient ce rôle à la PERFECTION. Sa mauvaise foi légendaire: "Bobby Cruse a insulté sa femme, Kevin a bien fait de le kicker". Son ironie autoritaire: "Arrête, Davey! Arrête! Merci". Ses piques bien acérées: "Rends-moi mon contrat, Jim". Bref, awesome, il m'a bien fait marrer, il roxxe.
Pour le match en lui-même, bah c'est de la pure brawl, c'est super bien foutu, comme d'habitude avec ses deux-là j'ai envie de dire. Il y a de la psychologie, des beaux spots eux-même intégrés avec de la psychologie (Davey qui devient fou et sort les tables) et bien que le match soit un peu trop court sur la durée accordée (22 minutes sur 45, c'est quand même pas foutrement folichon), j'ai surkiffé.
Pour les défauts, bah... J'ai déjà parlé du fait que le finish m'ait pas trop plu avec l'intervention de Cornette et Corino qui vient pour le latter, mais en plus de ça...
La foule. Que Steen décrit parfaitement dans son discours d'après-match: des hypocrites qui suivent l'effet de mode avec leurs "Yes, yes" à la con et leurs chants envers CM Punk, qui préfèrent gueuler ainsi au lieu de suivre attentivement le show. Bref, des abrutis, quoi. Ils refroidissent un peu l'ambiance, pour moi. Surtout que la haine qu'il voue d'un coup envers Richards me paraît vraiment étrange: ok, logique que Steen soit populaire, mais au point que Davey se fasse huer alors qu'il a été accueilli comme un messie il y a un an quand il a gagné le titre, euh...
Dernier point naze du match: le côté trop bordélique. Ca rejoint un peu le premier défaut que je trouve au match, sauf que c'est pas uniquement dans la construction du match en lui-même (qui est relativement bien foutue et pas trop bordélique, justement), mais dans les plans de caméra. Du coup, c'est pas une critique directe envers le match en lui-même, mais la manière dont le match est filmé parfois, ça nuit un peu à l'ambiance et au résultat final du truc.
Bref, tout ça pour dire que j'ai surkiffé ce match, réellement, une bonne grosse claque dans ma gueule, ça change de la WWE qui s'essouffle pas mal ses derniers temps. Je dirais... Hmm...
**** 1/2
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|  Lun 16 Juil 2012 - 16:50 - Pasta Machine a écrit:
Déjà, je pense que le plus important, c'est de parler des personnages inclus dans la story. Le plus important, of course: le champion, Mr Wrestling, le cauchemar du Pro Wrestling, Kevin Steen. Une story merveilleuse bâtie sur deux ans, avec d'abord le coup de pute sur El Generico, avant de se faire virer l'année suivante par le seul luchadore canadien au monde avant de revenir en battant son mentor en quelque sorte, Steve Corino. Je le trouve juste fantastique: tout dans la construction est logique, il interprète à merveille son personnage qui a abusé des autorités et des fans pour avoir son titre et qui a fait un espèce d'énorme coup d'état en s'entourant de Corino et Jacobs. Sur le ring, un brawler excellent, il sait foutre l'ambiance et il interagit très bien avec la foule.
Davey Richard... J'ai jamais autant marké sur lui que durant ce match. Concrètement, je l'aime pas vraiment à la ROH, car il a cette capacité d'avoir un match super bien construit et que tout se finit en un boudin pas possible avec une cinquantaine de finishers la minute. Bref, il s'emballe trop et ça finit toujours en caca au final (le plus flagrant étant le match avec Strong à FB 2010, qui est très bon sur le début et devient du port nawak sur la fin). Mais ici, cet aspect là est retiré et mieux encore: son personnage d'iceman est encore plus renforcé, prend plus de profondeur. Meilleur personnage de la storyline selon moi, tellement son évolution est KOULE et roxxe du poney. Le mec, il a été utilisé comme un pantin pour Cornette, qui était bien heureux de voir le Best In The World champion, le mec supra technique aux capacités MMA-esque et qui représentait du coup parfaitement sa compagnie. Et puis, boum: il perd son titre, Jim veut pas lui refiler un title shoot et c'est là qu'il commence à devenir énorme en menaçant le directoire de la ROH, en n'hésitant pas à trucider la moitié du staff durant le match et à limite un peu niquer le principe du Code Of Honor, ce que je trouve énorme pour un gars qui a toujours été respectueux du business et toussa. Bref, excellente évolution du personnage, la meilleure pour moi. Il me fait penser au Richards heel de 2006, mais encore plus fourbe et salaud tout en respectant ses principes de base et rester dans la continuité face, juste awesome.
Après, les autres, c'est quand même un peu plus anecdotique (évidemment, héhé),; mais ils ont quand même leur importance et rajoute un truc avant et même durant le match, c'est ça que j'ai trouvé très cool. Kyle O'Reilly qui décide de laisser tomber Richards car justement son changement d'attitude lui plaît pas, je trouve ça bien mené et bien foutu et ça va probablement ouvrir des portes pour le petit jeunot à l'avenir. En plus, là aussi, c'est limpide et logique, c'est pas quelque chose tiré de nulle part: la relation O'Reilly/Richards est présente depuis déjà plus d'un an maintenant, s'est intensifié ses derniers mois et la voilà à son paroxysme maintenant.
Jacobs a pas apporté grand chose et en maintenant, c'est assez logique: on a déjà assez bien bossé sur sa collaboration avec Steen, on pouvait pas en rajouter plus que ce qui a déjà été fait. Il fait son taf correctement et c'est bon.
Idem pour Cornette au fond, même si je l'ai trouvé quand même un peu trop impliqué sur la fin de match (un des seuls trucs que je n'ai pas réellement apprécié), sauf que ça reste logique dans le filon de la story: le mec veut absolument pas voir Steen champion et même si maintenant Richards est un pur lone wolf et clairement moins corporate man qu'avant, il préfère le voir lui champion que de prendre des risques en laissant Kevichounet détruire tranquillement sa promotion.
Et enfin, un de mes gros coups de coeur du match: Steve Corino. Sa place de commentateur est rondement bien menée, logique une fois de plus et comme d'hab, il tient ce rôle à la PERFECTION. Sa mauvaise foi légendaire: "Bobby Cruse a insulté sa femme, Kevin a bien fait de le kicker". Son ironie autoritaire: "Arrête, Davey! Arrête! Merci". Ses piques bien acérées: "Rends-moi mon contrat, Jim". Bref, awesome, il m'a bien fait marrer, il roxxe. Jusque là on est d'accord  Au passage tu as très bien résumé à quel point cette feud a été bien construite et intelligente dans son évolution et dans celle des protagoniste. Tout a fait d'accord avec toi également quand tu fais le procès de la foule. Il y avait de l'ambiance mais c'est vrai que pour les raisons cités ils étaient affligeants. - Pasta Machine a écrit:
Pour le match en lui-même, bah c'est de la pure brawl, c'est super bien foutu, comme d'habitude avec ses deux-là j'ai envie de dire. Il y a de la psychologie, des beaux spots eux-même intégrés avec de la psychologie (Davey qui devient fou et sort les tables) et bien que le match soit un peu trop court sur la durée accordée (22 minutes sur 45, c'est quand même pas foutrement folichon), j'ai surkiffé.
Bref, tout ça pour dire que j'ai surkiffé ce match, réellement, une bonne grosse claque dans ma gueule, ça change de la WWE qui s'essouffle pas mal ses derniers temps. Je dirais... Hmm...
**** 1/2 Mais alors là  J'aimerai qu'on en débate si tu veux bien parce que pour ma part, il y a un moment que je n'avais pas été déçu par une telle affiche. Pour te donner un ordre d'idée je donne à ce match la note de *** ¾ et j'aurais presque l'impression d'avoir surnoté... Premier point sur lequelle on est visiblement pas d'accord, c'est quand tu dis que ce match c'est "de la pure brawl". Alors peut être qu'on a pas la même conception de ce mot ou qu'ici tu l'a employé avec une autre conotation mais je pense que tu me rejoindra sur le fait que quand on décrit un lutteur comme étant un "brawler" on fait référence à son style "bagareur", isn't it ? Je dois dire que j'attendais énormément de cet aspect du match et le problème que j'ai avec ça c'est que je considère que du "brawl"... il n'y en a pas ! Sérieux Pasta, combien de coup ont été échangés dans ce match ? A part les quelques kicks de Richards auquels se sont ajouté quelques droites. J'en vient même à me demander si Steen n'a donné ne serait-ce qu'un véritable coup. Concernant la psychologie, là encore gros problème concernant ce point pour moi parce que là non plus je n'ai rien vu de ce que j'attendais. J'aimerai bien avoir un avis plus développé de ta part sur cet aspect du match. Maintenant dire que je suis d'accord ou non en reprenant les points que tu as évoqué ne serait pas suffisement constructif aussi je voudrais exposer LE point qui m'a posé problème sur ce match... C'est que ça n'en est pas un !!! Sincèrement, je n'ai vu ni match ni combat, simplement une insipide succesion de bumps mis bout à bout et qui a, à mon sens, enlevé toute la saveur de ce match. Alors oui, je met quand même une note plus que descente (je suis à deux doigts de la baissé en y réfléchissant...) parce que on ne peut pas dire que le match soit dégeullase à regarder, loin de là. Pour certain ça pourrait même largement être un éventuel MOTY, mais la construction de ce match était tellement grossière et déplorable à mes yeux que je ne peux me résoudre à mettre plus. Note finale: *** ¾ - | |
| Kevin Rocko Messages : 7065
Date d'inscription : 15/06/2011
Age : 29
Bio : KOM JE POSTE UN COMMENTAIRE  | Lun 16 Juil 2012 - 17:21 J'ai le DVD de celui de l'an dernier, il est vraiment bien! | |
| Pasta Machine Messages : 11341
Date d'inscription : 16/08/2010
Age : 29
Devise : Serait-ce la sortie de ce tunnel?
| Lun 16 Juil 2012 - 19:51 Je rematerai le match un de ses jours pour te dire ce que j'en repense, parce que ça fait quand même un bail que je l'ai regardé.  Après, quand tu dis que c'est pas un match, c'est pas faux, c'est d'ailleurs pour ça que j'élève pas le match à un 5*. Aussi, toi, t'avais une attente, moi non, ça fait aussi en sorte que j'ai tendance à peut-être trop hausser la note et toi à trop la redescendre. Mais bon, je le regarderai à nouveau. | |
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