Jeff Hardy revient sur ses problèmes de drogues

Jeff Hardy était invité de Colt Cabana dans l'épisode 346 de son podcast, The Art of Wrestling. Fait rare, il est largement revenu sur ses problèmes de drogues.

"C'était clairement le calendrier de la WWE, car quand vous êtes sur RAW, entre 2006 à 2009 quelque chose comme ça, vous êtes essentiellement sur la route le vendredi, samedi, dimanche, lundi, et vous pouvez rentrer chez vous le mardi. Le mercredi et le jeudi sont vos weekends. Répétez-le. Ensuite, vous avez le long trajet des tournées, les tournées à l'étranger qui peuvent durer jusqu'à deux semaines.
Le pire, c’était que je voulais peindre. Si j’avais une chanson dans la tête, je voulais l’enregistrer, faire une démo. Et il y avait le motocross qui était énorme pour moi. Je n’avais jamais le temps de le faire. Mon Dieu, ça me rendait dingue. Je prenais de la morphine, de la Vicodine. C’était devenu plus fort que moi. Je savais au fond de moi que je ne pouvais pas continuer ainsi, à vivre à travers les médicaments. J’en étais conscient.

Être sur la route trop longtemps m'a emporté. L'addiction a eu le dessus sur moi."

Après cet épisode sur la WWE, il est revenu sur le fameux match de Victory Road 2011 :

"2011, avec Sting, j'avais pris des somas (anti-douleurs) et je suis allé là-bas, et, mec, je ne pouvais même pas lutter. Pour la première fois de ma vie, j'étais allé trop loin. Je ne pouvais pas lutter contre mon idole Sting, et il a dû faire la bonne chose et me mettre à terre, puis faire le tombé.
Ce truc avec Sting, mec, honnêtement, a été la meilleure chose qui puisse arriver pour me redresser".

Il a ensuite dit que 2012, l'année de son retour, a été l'une de ses meilleures années en tant que catcheur et que son match avec Sting lui avait réellement ouvert les yeux.

"Ça a été un électrochoc, pour le reste de ma vie, c'était cette nuit-là avec Sting. Et, mec, je l'aime tellement. Il était tellement formidable après cela."

Hardy a aussi reconnu dans l'interview que le GHB a été le premier médicament qu'il avait essayé. Apparemment, les Hardys n'étaient pas de grands fêtards et a même avoué qu'il n'avait même pas bu une bière avant 21 ans. Tout a commencé à ses 22 ans où il a commencé "à devenir fou."